Découvrir que l’on souffre d’un mal méconnu et honteux, d’une maladie psychiatrique peu connue, voir torpillée par certains professionnels de santé qui sont encore trop nombreux à adopter une attitude grossophobe et culpabilisante.
Prendre conscience de cette maladie, cheminer à mon rythme vers des éléments de compréhension de ce trouble, de cette lutte contre mon corps, de ce suicide lent et silencieux, pour enfin trouver la paix, me faire du bien, m’aimer et guérir.
J’ai le droit d’exister, d’être respecté et aidé.
Les yeux fermés, la porte rouge réapparait, elle flotte toujours, suspendue dans les limbes de mon esprit. Ce soir, elle est moi, je suis elle, entre douceur et compassion…
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