Sur cette plage, le sable m’ensevelit, encore et encore, pendant des jours…
T.C.A, T.C.R.A, T.O.C, TIC… tout se mélange… « tu as le ticket chic… », j’ai le ticket choc ! Sans aucun doute le leitmotiv de ma folie couvée…
Je suis malade !
J’ai mal, terriblement mal.
Les crises d’hyperphagies se succèdent jusqu’à maudire les maux d’une enfance passée sous silence, jusqu’à flirter avec les riffs d’une mort annoncée pour causes d’excès répétitifs. J’ai beau lutter, me débattre, les repousser, le trouble est là, il est sablier perpétuel, le poids de mes émotions mangées, il fait corps et écho avec ma "roue d'hamster" disparue.
Comment, comment, sortir de ces mécanismes redondants qui s’adaptent par défaut pour me permettre d’atténuer le stress, la peur, la colère, l'ennui et la solitude ?
J’en crève, je crève de cette maladie dans une société ou la minceur, avec suffisamment de volonté, est signe de vertu.
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